Marcus Tullius Cicero
Dans l'intimité de Cicéron
Cicéron est né le 3 janvier 106 av. J.-C., à Arpinum en Italie et mort le 7 décembre 43 av. J.-C. près d'Arpinum
- sa femme
Il épouse vers 77 Terentia,de famille riche et illustre, elle possédait aussi la villa de Tusculum, que Cicéron aimait particulièrement. Ils eurent deux enfants,Tullia en 76 ou 75, et Marcus en 65.Ils divorceront vers 47 mais cela faisait déjà depuis longtemps qu'ils étaient séparés. Ils se remaria avec une certaine Publilia en décembre 46, mais lui ferma la porte trois mois plus tard car sa fille venait de mourir.
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- Sa famille
Cicéron avait un frère cadet, Quintus marié à Pomponia. Pomponia était la soeur de T. Pomponius Atticus, le meilleur ami de Cicéron.La mère de Cicéron se nommait Helvia ; elle était d'une famille distinguée. Son principal correspondant était son ami Atticus.Cicéron avait une fille nommée Tulia, Cicéron était un père plutôt faible.Lors de la mort prématurée de sa fille, il ressentit un immence chagrin. Il avait même pensé à faire construire un temple à sa mémoire. La correspondance révèle que Cicéron prêtait de l'argent à des taux usuraires.Comme Cicéron était un Polygraphe infatigable,il a laissé derrière lui une importante correspondance.Elle a
était éditée par son affranchi Tiron aprés sa mort. Consernant son fils Marcus, il ne semblait pas lui apporter une grande satisfaction. A la mort de Cicéron c'est son plus grand ami Atticus qui publira sa correspondance. Une autre amitié, plus compromettante, le lia à Brutus, neveu de Caton et lié à César. Cicéron voyait en ce jeune homme le restaurateur de la République. Toutefois, il semble peu probable qu’il l’ait incité à assassiner César.
Ciceron dans l'histoire
Après avoir été élu consul, Ciceron se voit comme un "sauveur" de la République.
Ciceron imagine à travers quelques uns de ses écrits ou discours la cité idéale basée sur la justice et où règne la paix grâce à un prince orateur. Ainsi il illustre sa maxime: " Que les armes cèdent à la toge ". Ses grands succès politiques marchent avec ses succès d'orateur comme le vote de la lex Manilia en 66 puis la lutte contre Catilina et ses complices en 63. A cette époque il pensait avoir réalisé autour de lui l'union des optimates. Sa pensée est restée le symbole de l'humanisme et à beaucoup marqué la République.
Ciceron l'homme politique
Sa place dans la République.
Il est déclaré pater patriae , c'est-à-dire père de la patrie , par le Sénat. Un signe de reconnaissance aprés les Catillinaires. Il est condamné à l'exil par César pour avoir exécuté les complices de Catilina contre sa volonté. C'est le peuple qui , un an plus tard , réclame son retour et l'obtient. Cicéron clame fièrement être rentré "porté par les épaules de l'Italie".
Sa Carrière.
Cicéron est devenu édile en 69 av. JC, c'est-à-dire magistrat chargé des édifices , puis préteur en 66 av. JC. Il a pu espérer résoudre la crise de la République Romaine. À 43 ans, il parvient au consulat , c'est-à-dire magistrature suprême , grâce à son talent oratoire. Il fut un brillant consulat. Il était indépendant par rapport aux parties.
Ses combats
- Il a été vainqueur de la conjuration de Catilina - Il se dressa contre Marc Antoine qui voulait une République traditionnelle. Pour cela Cicéron créa ;une alliance avec les Octavien.
- Il s'est battu contre les méfaits de Verrès.
Ciceron écrivain
Dans ses oeuvres, Cicéron adopte un style majestueux, et meme parfois ironique et émouvant, style venu des grands orateurs grecs. Toutefois, il refuse le style sec des athéniens, et celui fleuri des asiatiques. Dans ses discours il réfléchit beaucoup sur la politique, illustré par sa maxime "Que les armes cèdent à la toge". Il a aussi publié des oeuvres de réflexion sur la politique, comme "De legibus" (des lois) en 52 avant JC, sur les lois naturelles de la société, et "De republica" (de la république) en 54 avant JC. Il publie aussi de grands ouvrages réthoriques avec "De oratore" en 55 avant JC où il défini l'éloquence politique et réfléchit sur l'orateur idéal. Un autre grand sujet se dégage de son parcours littéraire, la philosophie. Ce sujet est représenté par les "Tusculanes" sur l'immortalité de l'âme, et "De oficiis" où il parle de sacrifier l'intéret personnel à la loi naturelle de la société. Il a aussi écrit des discours judiciaires, avec comme exemple "Pro Milone", discours en faveur de Milon en 52 avant JC, bien que le procès est été perdu. Ou aussi des discours contre Verrès les "verrines" en 70 avant JC, contre Catilina les "Catilinaire" en 63 avant JC,ou encore contre Antoine les "Philipiques" en 44 avant JC.
Ciceron l'avocat
Le début de sa carrière d'avocat débute à son premier procès (le procès de Verrès). Il fut perçu comme un orateur prodigieux, grâce aux Verrines citez dans le même procès et il devenu un avocat renommé.
Le procès de Verrès: En 75 av JC, les Siciliens demandent à Cicéron d'être leur avocat dans le procès de Verrès. Il avait volé leur trésor artistique et crucifier un citoyen romain alors que cette punition était réservé aux esclaves. Cicéron saisit cette occasion pour augmenter son prestige. Et celui-ci s'avère être un exellent avocat. Cicéron mène une enquête pendant 50 jours avant le procès, où il rassemble un maximum de preuves et de temoins pour vaincre Verrès. Au bout du 3e jour Verrès décide de s'enfuir et Cicéron triomphe.
l'affaire Fonteius: En 69 av JC, Cicéron plaide pour Fonteuis qui est dénoncé par les Gaulois pour ses abus de pouvoir.
Laffaire Rullus: Cicéron met en échec Rullus qui voulait instorer de nouvelle réformes agraires dont les leaders sont Crassus et César.
L'affaire Sextus Nous sommes à Rome en 81 av. J.-C.. Le riche propriétaire italien Sextus Roscius est trouvé assassiné dans une ruelle mal famée du quartier de Subure. Son fils accusé de parricide va être défendu par Cicéron, un jeune orateur qui débute à Rome. Malgré les conseils de sa protectrice Cecilia Metella, il s’engage dans une défense offensive.
L'affaire Milon Cicéron défend Milon en 52 av JC, il été accusé de l'assassinat de Publius Clodius Pulcher. Mais Ciceron perdit ce procés.